Vitrail en Chapelle Intérieure

Deuxième partie : La Chapelle Intérieure en La Nouvelle Cathédrale

 

Quand, en 2003, en ce temps de sa cathédrale,  « mavag » aspirait à monter vers les étoiles et écrivait son histoire dans le verre dont il restait un bout de vitrail sur peinture … aurait-elle pu imaginer, en Conscience, que la grande église engloutirait tout sauf  vitrail ? Et surtout, aurait-elle pu, en Conscience,  imaginer, qu’en ce début de juin 2019 …elle  commencerait une nouvelle peinture par la restauration de vitrail ?

Car c’est bien ainsi que démarre peinture !
Des courbes, des traits de couleur bleu doux, très doux, sur toute la surface de la feuille jouent, se croisent, dansent. 
Par sa fluidité Eau-peinture révèle la fin de la Colère d’Eau du temps des inondations de Cathédrale.

Tout naturellement, je plonge en l’Eau nouvelle …

             Vieux Vitrail – 14 juin 2019

J’entre dans le vif du message de peinture par une forme ogivale en laquelle je ressens le vieux Vitrail de 2003 …  
Son contour se dessine en une couleur vert, inclinant sur le vert de gris, une couleur mémoire des abus d’humidité subis par son métal qui, de tous temps, a constitué son armature …
Nonobstant, pinceau glisse sans inquiétude et vitrail accueille son ravaudage.
Il se sait de retour afin d’historier le vestige des jours d’antan, des jours de mon temps des cathédrales.
Pinceau matérialise sur son vieux verre, des formes géométriques incertaines, non linéaires, en couleurs argent et blanc mêlées …
La création m’apparaît aussi lourde que bizarrement lente et délicate, aussi confuse que singulièrement triste.
Quelle image veut naître sous ces formes géométriques mêlées dont je ne parviens à satisfaire ni la Lumière ni la précision ?
Ego n’ergote-t-il point sur cette clarté inapprochable ?  Ego interfère-t-il dans cette création ? 
« Stop ! Ego, Arrête ! », mon ton se fait douceur, s’empreint d’amour inconditionnel : »Accueille,  cher Ego ! « 
Comme s’il n’attendait que cette ouverture de mon cœur, un visage, fondu dans la masse des traits, se révèle en l’instant.
Je lis sur lui  une interrogation : « que fais-je ici ? »
Singulièrement, son malaise me permet de le reconnaître. Messager-Peinture l’a si souvent fait apparaître, que, OUI,  je le reconnais, que, OUI, je me reconnais : « Bonjour Ego ! »

Maintenant je continue haut du tableau, je conçois une seconde ogive sur la droite de vieux vitrail, comme son pendant, pour Ici et Maintenant. 
Dès son achèvement, ce haut de peinture m’invite, curieusement, à la pose d’une grande main gauche.  
Elle arrive en surprise et s’ajuste, doucement, juste au bord du visage d’Ego. Son médium touche la bouche, semble une invite au silence. Son annulaire, de taille géante, s’appuie sur sa joue gauche et lui insuffle apaisement et douceur.
Ego entend ces vibrations et se meut.
L’heure de sa transformation a sonné.
Le violet des contours de Main  vient colorer Visage jusqu’alors argent et blanc.
Flamme violette, via Main, a silencieusement établi sa demeure en Ego,

Mais Qui es-Tu Main, toi qui apaise ce visage que je reconnais mien ?

 

                     Masque -14 juin 2019

En réponse, et je lui obéis sans coup férir, pinceau m’invite à créer les pourtours, en la même couleur violet-sombre, d’un personnage masqué !
Il me semble immense!
Ne dirait-on pas que, dans la fête de ma Vie, vient de débarquer un personnage de la Commedia del Arte ?
Grand Masque est campé en plein centre de feuille … 
La géométrie de ses formes, la rigueur de ses traits diffusent la Force et la Certitude …
Sa carnation blanche de Pierrot Lunaire aggrave son étrangeté.
En Violet-sombre la pureté de ses lignes rehausse, s’il en était besoin, au maximum, sa singularité.

Masque, étais-Tu en la fête païenne d’Ego de ce temps où s’écroulait  sa cathédrale ? 
Masque, chantais-tu comme « mavag »  la païenne, la vandale : « Il est fini le temps des cathédrales …. »?

C’est par ton ancrage en Eau, en l’Eau changeante du bas de la feuille de peinture que ta réponse parvient à « mavag » 
Sous premier vitrail,  l’Eau canalisée est le chemin imposé, la voie engoncée sous un pont qui l’enjambe.
« mavag »  te  croyait ici , Masque, un Sorcier-Guérisseur venu pour l’extirper de la zone étroite de son canal-rivière où elle se figeait, où elle se battait contre les éléments, sans comprendre le sens des choses. Elle était impuissance, soumission à sa Vie.
Sous deuxième Vitrail, sous ton Masque, Eau est devenue fluide, elle s’infiltre en toutes les formes géométriques. Eau est Libre !
Alors, en ce lieu d’Ici et Maintenant,  « mavag »   écrit la nouvelle histoire en son vitrail, et  te ressent Sorcier-Enchanteur qui apporte le Bonheur, la Paix !

Vitrail en Chapelle Intérieure – 17 juin 2019

L’heure est venue où  « mavag » te Re-connaîs !
Pinceau revêt de Couleurs Soleil , la mémoire d’hier, l’histoire d’aujourd’hui,
Chapelle intérieure de « mavag« , bâtie Ici et Maintenant en pierres de Liberté chante la fin des peurs. 
Après Soleil, sur haut de vitrail, pinceau manifeste l’Eau claire, paisible, trace ses ondes en traits bleu outremer  …
Puis, voici ton Cœur ouvert  dans l’Eau, pinceau le peint en Rouge-Sang, en Orange–Feu,
Ton Sang coule aussi fluide qu’Eau de la Terre,  aussi brûlant que Feu de la Vie 
Ton Cœur Volcan laisse couler Feu en mon corps
Ton Cœur diffuse mon Energie d’Amour sur Tout ce qui est en Vitrail 
Sang, Feu, Eau,Terre s’entremêlent !
Sang-Amour se pose partout, sur ton masque, sur les partitions vierges pour que chantent les notes de musique, les notes de la Symphonie des Sphères, sur Ego, sur ta main,

Toutes les « tavag »  ont ouvert leur chapelle autour du Cœur de Nouvelle Cathédrale
Lorsque Je sors de Chapelle, Je Suis en la Nef de la Cathédrale rebâtie, J’y rencontre  d’autres « tavag » , le Silence,  le Un
Ici tout se fond, tout est Un
Nous sommes les vagues
Nous sommes l‘Océan  !

 

Puis je rejoins chapelle, car je rejoins encore ma propre chapelle, comme d’autres vagues le font,
Je Te reconnais Toi derrière Masque , Maître d’Oeuvre de ma Vie, de la Vie,  d’Ego, Je Te sais Celui vers lequel je reviens, lentement, à pas comptés, depuis si longtemps, Celui pour Lequel j’ai édifié ce vitrail , Plus je Te regarde, plus je Te trouve beau, plus je Te ressens à Ta juste place.   Pinceau caresse ton Visage
Ton regard ciel est celui de l’Infini, il ne peut en être autrement puisque Tu es cet Infini ! 
Quand tomberont ton masque et ton gant .
Quand choieront tous les masques, tous les gants de Soi en chaque chapelle de « mavag » , de « tavag »
Tout redeviendra,Tout reprendra la forme, jamais évanouie de la Vibration qui Est  

Dans l’Océan,  « mavag », « tavag »chantent le Sûtra du cœur –liberation de la souffrance de Philippe Barraqué

Il n’est pas d’œil, pas d’oreille, pas de nez, pas de langue, pas de corps, ni de mental,
il n’est pas de forme, pas de son , pas d’odeur,  pas de saveur, pas d’objet , ni de phénomène,  ni de phénomène
il n’est pas de souffrance, pas de souffrance,
pas d’origine, pas de chemin
il n’est pas de souffrance, pas de souffrance,
pas d’origine, pas de chemin
pas d’origine, pas de  … 

Tadyatha (om) gaté gaté paragaté parasamgaté Bodhi Svâhâ
( il est ainsi, il est comme cela,OM, aller, aller, aller au-delà, au-delà du par delà, que l’éveil soit réalisé!) 

 

 


 « tavag » peut offrir ses ressentis et/ou retrouver « mavag » sur :
https://www.facebook.com/AnnieViton


  « tavag »  choisit de diffuser ses textes, ses images sur internet,
qu’elle n’oublie pas d’en indiquer la source
ce sera sa façon de remercier « mavag » pour ses 
embruns qu’elle laisse aller à portée du vent.