Pour écouter « mavag »  lire le texte, cliquer dans la bande noire sur le triangle blanc tout à gauche ....

 

Combien de «tavag » s’interrogent encore sur la création spontanée des peintures de « mavag », sur son insistance à relever que rien de ce qui crée son tableau final n’a été soupçonné par elle en entrant en salle de peinture et tout au long de la création de tableau. Car Pinceau est l’Unique Créateur par lequel elle se laisse aveuglément guider pour créer ce qui vient. Plus tard, à méditer devant Peinture, les mots viennent, les compréhensions, les liens entre la vie de « mavag » ici-bas et les aspirations du Soi, d’Âme, de Petite Fille.
Ce 7 janvier 2020, j’ai été invitée à prendre photo lors de chaque phase de peinture. Les phases s’enchaînent après un moment de pause, une nécessité de prise de recul qui guide « mavag » vers la phase suivante. Ainsi de photo en photo, en cette « Ecume du mois », « mavag » propose à « tavag » de vivre la création de  …

 

Lieu de rencontre
Première partie

 

Mardi 7 janvier 2020, Pinceau a un message à me transmettre.
Mon Guide de Rencontre, le Maître de Cérémonie, se manifeste comme à l’accoutumée, dans un temps de silence et d’écoute d’Ego, dans un de ses moments d’absence de jugement, dans un de ses états d’ouverture au « recevoir ce qui vient aussi étrange qu’il lui paraisse ».
Ce mardi Ego depuis le lever est réceptif. Nulle surprise que ce jour devienne jour d’appel à peindre,
Il est 14 heures.
J’entre en salle de peinture.

Un nouveau voyage pictural commence

J’ouvre par le rituel de démarrage des trois choix : feuille, pinceau, couleur initiale.
Une grande feuille de papier de format : 90 cm  x 120 cm,  m’invite à la fixer, avec des punaises, à la verticale,  contre le mur de Peinture.
Je choisis pinceau, je le caresse, j’apprécie sa capacité à accomplir la première pause de peinture sur la  feuille. 
J’emplis le gobelet d’eau et me laisse attirée par la couleur « turquoise » …
Mon besoin de douceur, s’allie à ma soif de fluidité, alors ce jour,
Peinture ne se travaillera pas dans l’épaisseur car

gouache a soif,
gouache veut eau,
gouache devient mer
Pinceau la dépose doucement en ondes horizontales
Dans la paix de mental, dans le calme d’Ego
Ma main suit ses vibrations, ses vagues d’énergie
Cœur les accompagne depuis le haut de la feuille jusqu’au bas
Elle parcourt feuille en caresses qui résonnent à cœur de moi, 

La paix de bleu turquoise a conquis sa place,
Tout est douceur,
Ouverture,
Tout s’ouvre en moi
Jusqu’en cœur de moi

J’arrête peinture  et je m’éloigne d’elle.

La prise de recul me laisse entrapercevoir un visage dans la partie médiane de la feuille.
Avant de revenir vers feuille s’impose à moi le besoin de capter cette  image

Il est 14 heures 19 témoigne mon appareil photo

Pinceau reprend des tracés,
Il précise des formes, des lignes fortes qu’Il -et que je- ressent,
Pinceau est entré dans la verticalité,
mental laisse faire,
Ego ne cherche rien, il ne sait rien de ce qui vient…

Quand je repose pinceau …
quand j’arrête ce temps de peinture,
quand je me distance de la feuille,
clairement cette fois, j’entrevois de gauche à droite …
– deux grands êtres étirés
– le même visage et ses yeux
– un fœtus
– un œil

A nouveau je suis invitée à capter photo : il est 14 heures 34  …

La trame de ma peinture est posée.
L’heure de quitter l’unique couleur, de choisir d’autres pinceaux, vient de sonner.

Je suis surprise, car alors qu’ils sont si peu remarquables,
ce sont les triangles en bas de feuille qui me hèlent.
Pour leur donner vie, les couleurs se bousculent
Elles jouent dans la palette « couleur de Terre » :
blanc, gris, jaune se joignent à la gamme des marrons … 
Dès premier triangle travaillé Pinceau m’offre une pyramide,
Terre l’accueille en se faisant sable
Maintenant Pinceau et moi vibrons en Egypte

En la seconde partie de feuille
D’autres pyramides s’ancrent.
Leurs formes et leurs couleurs chantent leur solidité
Une route plus rocheuse vient les relier
Pinceau achève ainsi ce bas de tableau,

Je savoure la vision de ce lieu, un temps,
puis je réponds à la nouvelle invitation photo : il est 15 heures 12

Pinceau m’engage à présent à donner vie aux deux êtres dégingandés.
Leur couleur s’impose naturellement :
– violet et jaune pour le premier,
– orange pour le second
Pinceau déploie leurs bras vers le Ciel,
Pinceau distend leurs jambes, les allonge jusqu’à terre des Pharaons,
Les deux êtres vibrent en s’étirant dans une zone un peu confuse, 
de nuages et de mer,
d’où émergent quelques pics montagneux .

Puis Pinceau continue son parcours Ciel
Il invite main à se rendre tout en haut de feuille
Du ciel pur, léger, émergent quelques pointes de chaînes de montagnes
Je ressens ici-Haut, les cimes de l’Himalaya.

Prise de recul.
je reprends une photo : Il est 16 heures 14

Pinceau nous rapproche de la chaîne de montagnes,
des sommets émergent et achèvent le cadre du tableau.

Pinceau glisse à cœur de tableau,
je retrouve visage, ce tout premier entraperçu,
j’accueille les précisions que propose pinceau,
je reconnais Petite Fille
sa couleur vert tendre s’étend jusqu’en un globe de verre.

Puis Pinceau m’invite à conforter œil.
La couleur bleue a pris le relais.
Derrière Œil, un triangle collé à la chaîne de montagnes.
Pinceau m’invite, en final, à manifester fœtus
en cette même couleur bleue.

Il est  17 heures 01

Je pose pinceau.
Peinture est une énigme !
Je n’ai aucune idée de son sens. 
Un titre vient à moi : « MYSTÈRES »

Le voyage continue à cœur de « mavag »

J’ai quitté la salle de peinture, Pinceau et Tableau, je n’y reviendrai que dans quelques heures.
L’heure est d’œuvrer dans mes tâches domestiques.
Evidemment je vibre toujours de mon Voyage Peinture, et ses vibrations colorent tous mes actes.
Quand j’entre dans le rangement de documents sur mon bureau,

13 mai 2019

mon regard rencontre une reproduction de
« Cœur s’enracine »,

et l’extrait du texte de Arwen de la Réault
que j’ai copié sur un carton
et adopté en prière depuis quelques jours

« Je ne suis une personne humaine que pour porter et manifester sur Terre, la Conscience christique en action, à travers tout ce que je rencontre.
Je ne suis une personne humaine que pour me relier en permanence aux forces cosmiques et telluriques, rendre grâce pour ce que je Suis, pour ce qui me permet d’user de ma puissance d’Amour afin d’Œuvrer avec toutes les formes de Vie les plus élevées et « purifier » ce qui doit l’être.
Je ne suis une personne humaine que pour adjoindre mon souffle à celui de l’Amour divin, à celui de toutes les Energies supérieures qui contribuent au relèvement de la Terre et du vivant qu’Elle porte.
Je ne suis une personne humaine que pour construire la Terre Nouvelle, tel un havre de paix, d’Harmonie, d’Entraide et de Communication entre tous les règnes, en faire le Joyau de l’Univers, un modèle de beauté, d’abondance, de plénitude, où toute forme de vie peut venir se ressourcer et co-créer dans la Grâce.
Je ne suis une personne humaine que pour exprimer et vibrer la Joie, la Paix, l’Harmonie, la Sécurité, l’Abondance, la Guérison.
Car je Suis tout cela, mon Esprit le ressent, mon Esprit le rayonne, mon corps le porte, le vibre et le reflète.
Je ne suis une personne humaine que pour transcender la matière et non la subir ou m’évertuer à la modifier par le biais de mon savoir mental.
Je ne suis une personne humaine que pour tout cela et bien plus encore, pas pour me demander comment réussir à me faire une place confortable dans la fourmilière humaine, selon les critères de la « réussite », du bien et du mal, des jeux de rôles imposés par les conditionnements ancestraux des obscurs.
Je comprends et je reconnais que je suis une personne humaine uniquement dans le but de manifester visiblement, tout ce qu’un simple humain en état de séparation, ne sait pas qu’il Est.  Je suis un pilier de Lumière, un axe incarné stable, un être Sage et adombré, qui relie le Ciel et la Terre, attirant à lui pour les aider à s’Aimer elles-mêmes, toutes les énergies humaines aspirant à se transformer, à se remplir du Divin, à se souvenir de qui elles sont, et à Œuvrer à leur tour dans l’esprit du UN ».

Ce soir l’affirmation :
«  Je comprends et je reconnais que je suis une personne humaine uniquement dans le but de manifester visiblement, tout ce qu’un simple humain en état de séparation, ne sait pas qu’il Est. »
que j’entendais mal jusqu’à présent,
s’ouvre à moi.
Voilà,
 j’avais soif de ce « cœur enraciné », de cette affirmation.

Il est 20 heures quand je reviens en salle de Peinture …


A Suivre