La date du 20 février 2020, pour  Murielle Robert  est une date à se souvenir qui restera imprégnée dans les mémoires de nos cellules, non pas seulement à cause des répétitions des chiffres 2 et 0 ou l’effet miroir, mais davantage pour l’impact vibratoire qu’ils résonnent en nous et résonnera en échos sismiques… tout un alliage de chiffres pour un réveil notoire (enfin) à notre lumière intérieure (0) et se reconnecter à la Source Divine en nous. (2)

Indéniablement, il en fut ainsi pour « mavag ».
Ce jeudi 20 février 2020 fut jour où Jupiter a relancé ses foudres en sa zone émotionnelle avant de lui donner …

 

La Clef pour « Lieu de Rencontre » :

« Pacifiant »

 

Pour écouter « mavag » conter l’écume de ce 11 mars 2020 … cliquer sur la triangle blanc placé avant le 00.00 sur la bande noire 

L’homme et son ton froid, sec, colère, l’homme a fait écho à l’insulte d’antan et sa position d’aidant pour mon corps accidenté m’a mise à sa merci !
Je me suis écrasée ! Je me suis toujours écrasée dans ce genre de situation !
Car les vieilles émotions ont resurgi en moi de la Peur à la Colère, du Désarmement à l’Incompréhension …

Janvier 2020 : fracture du plateau tibial, à l’entrée de genou gauche ! C’est tout un discours offert par les cellules de mon corps … : tu retombes en enfance dans le souvenir qui fit ta soumission à l’autorité, aux décisions que l’on t’impose, à ta propre soumission et à ton incapacité à agir au choix que l’on fait pour toi à l’âge où tu ne peux pas encore t’exprimer.

Ce 20 février, la nouvelle rencontre avec le chirurgien me laisse coite,  je suis infantilisée, dépassée par l’événement, je ne sais pas comment agir. 
Depuis les questions se heurtent à mes non-réponses : « Pourquoi ? N’en ai-je pas assez fait ? Quel est cet écho de moi qui revient là ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? »
Elles ont  gravé à cœur de mental une véritable piste des 24 heures du Mans, des heures de « je me mens » !!!
Je me bloque dans la loi cosmique de l’action et de la réaction.
Je suis« mavag » touchée en plein vol ! Je me croyais colombe pacifiée et je retrouve, en mon éthérique, trace de l’insulte faite à  moi petite- fille, à mon enfant intérieur,…ou peut être bien, avant ma venue sur Gaïa. Je ne sais …
Quelle qu’en soit l’origine, la trace émotionnelle n’est pas complètement  lavée … La Lumière ce jour la révèle une nouvelle fois vent debout contre ma Paix .

Cinq jours pour retrouver la capacité d’éloigner mental … de ne plus le sentir revenir en boucle … et … au moment  où je me love au creux de ma désespérance, ce 25 février …  Pinceau m’appelle …

En la moité droite de la feuille, ma main suit Pinceau sur feuille blanche.
A coups légers de peinture vert-émeraude, Il caresse papier et ébauche un losange : Féminité !

Côté gauche les couleurs feu s’imposent : orange, pointes de rouge, de noir peut-être …
Aucune forme ne dirige main …
Elle n’est, je ne suis plus que colère … je suis entrée en phase de désarroi … impossible de m’arrêter ..le .balayage de Pinceau sur la feuille appuie de plus en plus durement à coups de lignes horizontales serrées.
Où est la sortie ? Où puis-je quitter cette folie ? …
Help ! Help me please ! …
Soudain, je me rappelle ce même ressenti de désespérance …  je l’ai vécu en Peinture … il est toujours gravé en moi …

 C’était le 28 août 2010 …J’étais en stage chez Marie … Tout  en la peinture était à contre courant de mes tableaux de la période :
 – mon choix de place dans l’atelier : j’étais positionnée en pleine lumière,
–  mon choix de peinture : j’avais adopté la couleur rouge qui était loin d’être celle dont j’usais en ces temps là
– et surtout Ce qui venait sous Pinceau : dans un environnement de feu lourd,  une silhouette d’homme bloquée là juste face à l’incertitude.
Pour répondre à ses points d’interrogation, peinture bleu indigo s’est offerte, mais elle ne calma pas la panique qui s’élevait en moi,
Marie, l’animatrice, s’est approchée :
– « Je ne comprend rien à cette peinture … je ne vois que du sombre, de la peur … pas d’espoir ! »
– « Mais si » me dit elle  » regarde, là un dauphin ! Là un oiseau ! » 
– « Ah oui ! Merci  Marie ! »
Et j’ai laissé Pinceau former les oiseaux et les dauphins … et l’apaisement est venu ….
L’heure de la pause déjeuner était là, j’ai arrêté de peindre comme chaque participant le fit dans l’atelier. La réponse viendrait, pour son sens, sans nul doute à notre retour.
Mais je n’eus point tant à attendre. Marie revint au bout de quelques minutes pour  me parler seule à seule.
« A midi,  ton mari a téléphoné pour que tu sois informée de la mort de ton père cette fin de matinée … ». Le temps ne se prêtait plus à la méditation …
Quelques jours sont passés après l’enterrement, alors  face à peinture j’ai compris que j’avais accompagné mon père dans sa sortie de corps. Il savait mon ouverture, nous en avions parlé,  je l’avais apaisé quelques jours plus tôt, je lui avais déjà redonné un peu confiance  en Ciel …
Pinceau, mon Guide Ami,  venait de l’aider à son passage...

OK ! C’était il y a 10 ans ! Devant nouveau  tableau ce 25 février, je ressens  ce même type de panique  …  cette fois c’est pour un passage de moi, en moi ...
Je me vide. 
Je recherche le calme de Marie en moi … 

Pinceau redevient le Maître de ma création-tableau.
Mais, il n’est point de dauphins, point d’oiseaux ou quelques formes qui, ici, dans ce feu orange/marron, pourraient en faire office …

Ecouter … Ouvrir … Laisser mon Cœur parler … le laisser parler via Pinceau …

Alors en traits de  Lumière blanche : un vol d’oiseaux blancs rejoint  un vol de dauphins blancs,
ils se déposent sur toute la zone brûlante,
ils éteignent son Feu,
ils atteignent son point  central, le cœur ardent du brasier,
son point le plus dense, le plus douloureux ,
et Pinceau y dépose Fleur Lumière  …
Je l’enracine en ma Terre -émotionnelle- apaisée …

Je peux franchir la ligne verticale.

J’entre en l’autre moitié de feuille : zone pacifiée, zone vert émeraude et Lumière blanche,
Pinceau y implante  complètement Losange, apaisé, protecteur.
Ces cinq facettes, un  pentagramme, un mariage du féminin et du masculin en moi, un accomplissement.de moi homme avec mes cinq extrémités : deux bras, deux jambes, un haut de tête. 

Pinceau a ouvert la Porte à mon Retour au Cœur de la Terre-Mère,  
Pinceau a déposé Or-Soleil dans le triangle en bas, en ma Terre
Je viens de pénétrer en ma nouvelle union entre Ciel et Terre, entre mes mondes supérieur et inférieur.

J’ai fini de peindre pour ce soir et un Titre s’offre : juste un mot qui sort de ma gorge : « Pacifiant » … je suis pacifiée …

La nuit est digestion de la vieille émotion « agressivité-insulte » liée au deux peintures : celle 2010, celle de ce jour.
Si celle de 2010 parle de la mort de père, elle parle aussi de l’homme qui fut le premier insultant de moi petite fille mais pas que … car la panique que je viens de revivre en peinture d’hier 2020, m’invite à enfin démêler les fils de l’écheveau. 
Ils sont trois :
d’abord le plus apparent, notoire dans la société de mon enfance, le fil : autorité du mâle, autorité du père celui qui finance le ménage, mes études, celui qui sait tout et que l’on ne contredit pas …
enchevêtré avec le fil aussi manifeste en cette même société de la soumission des lignées de femmes de ma famille ».
sou-mission ... voilà que s’éclate à l’instant le mot « soumission » tel que je l’ai vécu-
et les deux fils s’entortillent autour de ce troisième, que j’ai tripoté plusieurs fois mais que je considérais comme peu signifiant,  de la : non-reconnaissance de mère qui rejetait mon corps physique qui, sevré très tôt, lui paraissait  trop maigre, trop pleurnichard, puis celui de l’adolescente trop grosse, trop de poitrine, trop de rires …:  si à ses yeux j’étais intelligente, je n’étais pas belle, trop l’allure sportive  …j’avais mille » trop » à raboter … et je l’ai cru … encore récemment …

Cette nuit je te vois nettement, bel écheveau, il portait les couleurs grises de la non reconnaissance de moi, de  l’écartelée  entre l’insulte de l’un, l’exigence de l’autre et  le mal-amour des deux … 

Je leur ai pardonné à tous deux, de leur  vivant ,
Carcinome  m’y avait aidé avec Pinceau …
J’avais reconnu, en « Chaudron », leur bagarre permanente,
j’avais su prendre de la hauteur face à leur colère de couple, qui secouait mon cœur d’enfant,
j’avais pu me distancer de l’écho de cette colère en mon couple intérieur : masculin, féminin 
mais

qu’en était-il des traces, de l’empreinte dans chacune de mes cellules de petite fille ?

Je venais de les sentir vibrer ce mois de février …
Au-delà de mes  deux parents, ce 20-02-2020,
j’ai rejoint ma pomme d’Harmonie et je l’ai ancrée en mon Chaudron.
J’ai pris Conscience de l’impact vibratoire du zéro, de ses échos sismiques en moi  :
Réveil  en ma lumière intérieure, Reconnaissance, Reconnexion  à la Source Divine en moi  …

Je me reconnais, et je me pardonne
– en 2005 d’avoir joué les Amazones en autorisant l’ablation de mon sein droit,
– en ces années 2000 de n’avoir pardonné que l’extérieur, que les autres
– en vérité de n’avoir su m’aimer et de n’avoir pu dépasser l’insulte de l’autre, maternelle, dans la non reconnaissance de moi, paternelle,  dans l’autorité abusive.

L’heure sonnait de me pardonner moi, l’heure sonnait d’imiter  le Soleil et de continuer à rayonner même si l’autre veut  m’offenser, l’heure sonnait de quitter Petite Fille victime,  l’heure sonnait  d’être Petite Fille libérée, Libre.

                 Pacifiant – 26 février 2020

Au matin du 26 février 2020, je reviens vers Pacifiant,
Pinceau s’est mu en feutre violet pour répondre à ma prière de la Nuit :

« Ô Maître Saint Germain aide moi avec ta  Flamme Violette à renaître à ma liberté individuelle,
Aide moi à sortir de cette loi cosmique de l’action et de la réaction,
Aide moi à me libérer de cette énergie négative, de cette empreinte du passé mémorisé dans chacune de mes cellules,
Mène moi sur la voie d’une Conscience plus élevée
Permet moi d’avoir la force nécessaire pour achever de pardonner,
Pour me pardonner ! »

Les rayons violets et le points violets sont venus sur toute la zone de Feu
Les rayons violets et le points violets sont venus envelopper Fleur-Lumière
 Flamme Violette a ranimé la pureté et a ramené la sérénité en mon Être,
Ce jour,
La force de mon  Pardon à moi-même ouvre les vannes d’un nouveau flux d’énergie pure
Petite fille en moi libérée ouvre la voie pour que Sa Mission d’Âme s’accomplisse.

Alors Pinceau est venu caresser, illuminer mon Féminin
Il a descendu plus encore de Lumière blanche sur Losange
puis mu en feutre bleu
Il a dirigé Rayons et Points de Conscience Nouvelle 
jusqu’au Cœur de Losange !
jusqu’au Cœur de Pacifiant !

Alors j’entends le sens de Cœur de Peinture « Lieu de Rencontre » :

Petite-Fille libérée, pardonnée par moi devient Petite-Fille-Sphinx-Sagesse,

C’est elle la gardienne de Lieu de Rencontre,
je la vois borner doucement mais fermement le champ d’action de vieil ego
celui de petite fille soumise qui cherchait une sortie en ses étirements pour plaire aux autres, tellement abusifs, 

C’est elle aujourd’hui l’ange gardien protecteur de la formation de  Fœtus
En ce terrain de Confiance, Il se minéralise : en lapis-lazulite, en or, en cristal Blanc,
il se love en  cette plage protégée par Petite Fille, par Gaïa via sa plus puissante Pyramide

 Conscience s’abandonne en ce cinquième degré de son globe oculaire,
c’est l’heure de l’ouverture à la 5 D.

« Je Suis » vibre de plus en plus puissamment sous la Pyramide de verre
 Lumière Divine si Pure, de cette même nature que celle de Losange Pacifiant ,
pour que Vieil Ego fuit toute idée de suicide et s’abandonne à son tour à la fossilisation

C’est une renaissance dans la nuit sombre,
un Fossile Ego, s’ancre,
une Petite Fille impose sa Force sereine et sa Sagesse
une Conscience change de degré
un « Je Suis » s’implante 
un Losange Féminin-Masculin Unis vibre  Pacifiant 
Tout revient  à la Source !
c’est l’heure de la Nouvelle Terre !

 


 « tavag » peut offrir ses ressentis et/ou retrouver « mavag » sur : https://www.facebook.com/AnnieViton


  Si « tavag »  choisit de diffuser ses textes, ses images sur internet, qu’elle n’oublie pas d’en indiquer la source, ce sera sa façon de remercier « mavag » pour ses embruns qu’elle laisse aller à portée du vent.