Au-delà du confinement,
Fol automne 2020 a fait danser « mavag »
Tout autour de son Soi !

Fol automne l’a secouée,
D’une profonde Joie du Plein,
D’une déstabilisante incompréhension du Vide,

Fol automne avec tristesse,
L’a plongée dans l’Ombre, puis
Sur un coup de vent l’a ramenée vers la Lumière …

 

Que la Lumière Soit !

 

 

 

 

Fol automne l’a ballottée au cœur du Pacifique,
A laissé s’ouvrir Océan tel il s’ouvrit ,
-Il y a combien de lunes ?-
Quand il ensevelit vieille baleine !

Fol automne a vu revibrer Océan ! 
En ces flots « mavag »  l’a laissé engloutir drakkar,
A la première lune de novembre, 
Et « mavag » s’en est réjouie  !

 

 

 


Puis, soudain, Pégase, une peinture de l’année 2006,
interpelle « mavag » depuis le fin fond du tiroir dans lequel peinture sommeille.

« mavag »
répond à son appel.

« mavag »
médite devant peinture.

Pégase se manifeste étrangement …
Sa Lumière vibre toujours aussi bellement
mais c’est Petit dragon, Nœud sud qui accapare l’attention de « mavag » !

 

En le mois de janvier 2006, c’est avec lui que s’est peint
tout le passé étriqué, paralysant de « mavag »
tout ce passé de  « mavag » refusant Lumière et Liberté !

En ce fol automne « mavag »  ne voit que nœud Sud sur peinture
 « mavag » s’écartèle une nouvelle fois avec lui, entre Matière et Spirituel !
 « mavag » s’inquiète !
 « mavag » questionne :
– « où est Nœud  Nord ?
– Pourquoi Pégase est il coincé en cette fosse? 
– Pour quoi ce regard étonné, ce regard septique de Nœud Sud devant le miracle de La Lumière ? »

Fol automne, cette dernière semaine de novembre,
A la lecture des éphémérides,
au degré près, en sa maison 7, dans le signe des Gémeaux,
marie Nœud Nord  au Nœud Nord Natal et à l’Uranus natal  de « « mavag »

Alors l’évidence est là  !
Ce Fol Automne,
Noir et Lumière se sont vraiment affrontés,
Ce Fol automne
« mavag »  est appelée à libérer Pégase.

 

      Pégase Lumière – 1° décembre 2020

Alors, ce matin, au saut du lit ,
Ce 1 ° décembre 2020 
Je libère Pégase !
Je libère « mavag »  !

Lumière a gagné !
Ego s’ouvre à la Lumière  !
Je diffuse Lumière !

Alors rechante en moi la prière rencontrée ce Fol Automne

 « JE SUIS de l’amour divin ».
« Je me déclare souverain et indépendant en tant qu’Etre de Lumière. »
« Un Etre de Lumière souverain et indépendant,
répondant à mon âme et à mon moi supérieur,
à l’intention des Forces de Lumière,
à l’intention de la Divinité elle-même. »

 

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« Mavag » peint Pégase dans son atelier 

Ecrit de 2008 

 

J’aime ma vie, elle qui me choque, physiquement, psychologiquement, pour me démurer de mes peurs, elle qui, si justement, me guide dans mes choix, pour m’ouvrir à d’autres cultures.
Généreuse, elle place sur ma route des humains qui me bousculent, me soutiennent, me poussent à comprendre, à dépasser mes errances, à accepter ma personnalité sans restriction, d’autres qui par leurs expériences partagées et leurs connaissances du Soi, m’initient à l’astrologie, à la peinture créatrice, au travail des énergies, à la méditation, en un mot à l’humanisme, et à quelque niveau de conscience soient ils, des hommes et des femmes, qui m’apprennent à reconnaître mes limites, celles qu’alimente, si follement, mon mental peureux et celles qui sont miennes par ma naissance.

Dans les années 2005-2006, rayonnantes dans tous les sens du mot, je dois outre ces dessillements, une peinture aussi magnifique que mystérieuse.
A la première séance de travail j’édifie, pesamment, à gauche de la feuille, des murs à géométrie variable, appui d’un escalier sans fin, monté sur pilotis, à destination d’un ailleurs, invisible.
L’absence de ciel, les couleurs pastels laborieusement étalées, longuement lissées, dégagent une atmosphère ambiguë, ni triste, ni gaie.
En contre bas, une Source-mère s’enfonce sous un lourd tunnel dans lequel elle s’emprisonne. Mon pinceau, en dépit de mon insistance, ne peut l’en libérer un long temps.
Je m’arrête, épuisée.
Ces couleurs pastel, couleurs d’enfance, figurent moi-Dédale, obéissant, avec peine, aux ordres de Minos, ces autres qui régnaient sur ma vie.
A échelle réduite, ma création mentale des années labyrinthiques s’étale sur le haut gauche du tableau et mon corps, en temps raccourci, a dépensé la même énergie forcenée pour le recréer.

Ma main obéissante, une semaine plus tard, ouvre le ventre de la terre, livre à la vue, feu, magma profond, roches et cendres et extirpe d’une faille jeune dragon vert, vigoureux, totalement dénué de colère, la tête penchée vers le vide de mon œuvre inachevée. Je le reçois comme un cadeau.
J’évente planète Pluton dans la terre noire, sang rouge et feu volcanique.
En transit depuis janvier 1997 sur mon Ascendant, mon Moi intime intimé à bouger, et sur mes lune noire et nœud sud amarrés aux existences passées, au karma, et résidant, eux aussi, en ce lieu révolutionné, ce Dieu des transformations secoue ma vie jusqu’en mes profondeurs. Il est le libérateur de mon Ame.

Le tableau reste en souffrance quelques semaines, puis me rappelle pour prolonger la terre où espère dragon.
Bleu indigo en se mêlant au noir dessine une vallée en auge, au-dessus gouaches blanche et vert-émeraude subliment l’espace.
Respiration !
Ouverture sur l’immensité !
Le soleil blanc-lumière rayonne dans un ciel émeraude-blanc.
Sont-ce eux qui déversent au creux de la riante vallée une énorme cascade de blancheur bleutée qui, merveille des merveilles, se transforme, douceur, sourire, en un cheval, le plus lumière, le plus beau jamais aventuré sur mes peintures ?
Ou est-ce lui qui, d’une gerbe lumière, sort de la terre ?
Je ne sais, mais il était avant que d’être sur ma toile, sous les touches de mon pinceau sa forme s’est dessinée, blanc-émeraude sur émeraude-blanc, hors ma volonté, hors mon imagination.
Son nom l’accompagnait, avant même que je ne crée ses ailes, je le prononce : Pégase.

Je suis béate d’admiration, tant d’inattendu, de perfection me troublent.
J’attends l’apaisement des battements de mon cœur et entre en méditation sur mon œuvre
Désemplie des maux d’autrefois, je peux me tourner vers dragon et Pégase, mais, à la sortie de ma mi- ombre, leur clarté m’éblouit, pis, leur pleine lumière m’effraye et je suis incapable de contacter cet inconnu qu’ils incarnent.
J’arrête ma méditation, soustrait Pégase de ma vue, le glisse dans un carton.

Deux années d’indécision, de peur de l’inconnu.

Décembre 2008, Confiance a regagné mon esprit.
Avec elle je m’aime et me respecte, je me reconnais, affirme mon identité, n’ai plus peur de la Lumière.
Mais Sceptique, même très affaibli, n’a pas désarmé. Il refuse tout point final à mon histoire avant la reprise d’une méditation devant  »  Pégase « .
Assise face à la peinture, j’enveloppe d’un regard les deux animaux mythiques, et porte mon attention sur mon nœud lunaire sud, figuré, pour les astrologues, par la queue de dragon.
La stabilité de son appendice caudal signe, si besoin était, la fin du brassage plutonien.
A ce point de ma méditation je suis paix et, neuf ans après avoir franchi le seuil de mon labyrinthe, je recueille son dernier écheveau dans mes mains ouvertes, puis délicatement, mêlant mon souffle au souffle du Vent je me libère de lui et le libère de moi. La place est nette pour les nouvelles cultures, nouvelles croyances, qu’aucun Minos ne m’imposera plus, qu’aucun Dédale ne me voilera.
Mon passé est dépassé.
J’entre dans ma nouvelle vie par mon nœud nord, l’ouverture au bout du tunnel de mon inconscient, la tête de dragon vert. Je suis le regard de la bête fabuleuse et rencontre Pégase.
Épouser mon nœud nord, c’est suivre » Cheval Ailé », devenir messager des Dieux ici dans le creux de la vallée ou là-haut près de la Lumière, pour en conscience, à ma place, dans la cohérence, être Canal entre Ciel et Terre, accepter que  » ça « communique, que » ça » parle à travers moi, comme j’accepte, lucidement, depuis 2000, que « ça » crée à travers moi quand ma main pose sur la toile des messages que mon Etre Profond m’envoie.
Sous les regards apaisés de Sceptique, tendre de Confiance, Pégase, plein d’esprit, me confie dans un hennissement :
 » Reconnais, Belle, qu’en te fiant au vent, de labyrinthe tu as bien achevé l’écheveau, comme par ma Lumière, de tous ceux rencontrés dans ta vie, j’achève bien les chevaux. »