La Terre est bleue comme une orange !
Grands Êtres l’enveloppent, l’aident en son cheminement vers l’accomplissement du rêve de Baleine,
du 5°Rêve,
du Rêve de l’homme accompli,

 

             La Veille – 16 janvier 2017

Du Rêve de l’HUMAIN

 

 

 

 

Quand «  La danse du feu « s’achève…
Quand, en cette séance peinture, Flamme violette en mes profondeurs a fini son nettoyage, sont remontés à  la surface, à ma Conscience, de vieux lambeaux  de mon féminin, de mon masculin

J’avoue que tout au long de ta création chère  » danse du feu   » les exhortations de Pinceau m’ont largement intriguée.

– 19 novembre 2020

Quand côté gauche de feuille, une fois hara achevé en sa pure couleur orange, Il ne l’a point accompagné jusqu’au centre de tableau et a métamorphosé l’espace, encore libre, en un orange-rouge tendre, j’ai ressenti en mon corps la nécessité d’ancrer hara, 
J’ai écouté Pinceau, j’ai ôté mes chaussures.
Alors en vagues, Lumière Blanche est descendue du Ciel pour alimenter cette zone tampon  …
Puis Pinceau m’a pressée de prendre stylo feutre violet pour former, aidé d’un gabarit normographe, des cercles descendant de Ciel.
En chacun d’eux, s’est inscrite une étoile à 5 branches … en pointillés.
Cette nouvelle exigence de Pinceau laissait là Ecce Homo en voie d’achèvement.

Un saut jusqu’au côté droit de peinture,
Pinceau m’offre à créer sur ce fond vert, couleur du Cœur, des cercles.
Aucune zone tampon à respecter,
Il me convie à les descendre par vagues depuis Ciel et m’engage à les emplir de couleur Or …
Ces cercles vibrent à Cœur de moi en leur couleur Christique.

Au centre de dessin, lieu que j’ai nommé en «  La danse du feu «  : trou de serrure, Stylo-Pinceau couleur bleu outre-mer. révèle son secret.
Il crée une succession de losanges.
Puis en ce bloc central  Il leur offre de recevoir du Ciel, portés par quatre tuyaux d’orgue, la grande Musique Céleste.
Elle déploie sa gamme en couleurs Blanc, Violet, Jaune et la diffuse jusqu’en Terre en notes d’un Jaune pur …

Tout autour tels des fanons pour retenir les proies entrantes, les cils filtrants de colonne.
De fanons à Baleine-Terre j’ose le saut !
Cercles à n’en point douter vous êtes attendus en ce lieu pour créer l’HUMAIN !

 

Losange, en le dictionnaire des symboles, est rhombe, vulve et les vagues sont serpent, sont phallus … 
Aurais-je peint Gaïa mère créatrice de l’HUMAIN ?
Quand bulles-corps pénétreront elles la spirale ? 
Quand et par quel chemin-énergie  ces bulles entreront elles dans la matrice de Gaïa,  lieu unique de leur  rencontre avec les cercles du Cœur ?

Femme nouvelle ou plus justement dit : Féminin libéré, en peignant «  La danse du feu « , je T’ai rencontrée. 
Mais je ne parviens pas à aller au bout de mon ressenti … et BONHEUR ! le commentaire porté par Arwen sur «  La danse du feu « vient traduire en mots Puissants le Message de Peinture

La Danse du Feu – 19 novembre 2020

Arwen de La Réault 
Je n’ai pas hésité 30 », avant même de lire votre légende, mon Esprit n’avait fait qu’un tour !

On m’a dit que votre toile symbolisait très exactement le phénomène que chacun de nous accomplit en lui-même durant cette période, à savoir :
l’Union équilibrée du masculin et du féminin en soi, pour incorporer une part des deux dans une seule et même colonne centrale dont le point axial est le Cœur.
1) le masculin doit être observé au sens de Yang, la Force créatrice, la Puissance du divin en soi.
Rien à voir avec la violence du contrôle mental. Cette Énergie émanée de la Source, est à l’Origine de toute chose, de tout projet, de toute manifestation dans la matière.
2) Précisément, pour qu’il y ait création, il faut que cette part dite masculine, s’unisse avec la part dite féminine, sans pour autant fusionner ou perdre dans l’autre son altérité.
La part féminine symbolise le Yin, le subtil, l’invisible ressenti et non plus intellectualisé.
L’union est accomplie dans l’Amour, indispensable pour que la Force créatrice prenne forme (c’est le féminin qui porte et donne la vie). La Force n’est rien sans l’Amour, car alors on aurait le Pouvoir… L’Amour donne corps au projet que la Force a imaginé.
3) les deux parts s’entrecroisent au centre, dans la Voie du milieu : notre colonne d’Ascension. Cette colonne (activateur de particules) s’embrase sous le feu de la Flamme de Résurrection, laquelle met « le feu aux poudres » pour que le Projet d’Amour, conçu par et pour l’Amour, prenne corps au fur et à mesure que l’homme maintient juste et vraie la procédure alchimique sacrée qui permet la matérialisation de toute chose, dans l’athanor de notre Centre-Cœur.

Merci Annie pour vous laisser si bien inspirer….. Et pour le cadeau enseignant que vous faites à tous ceux qui savent regarder avec les Yeux du Créateur…

Merci !
Merci à Arwen ! 
Merci à Pinceau ! 
Merci à mon Ecoute, à mon Ouverture pour entendre Tout Cela !
Merci à mon Féminin qui s’ouvre, à mon Masculin plein Cœur Christique !
Merci  à GAÏA
Merci à l’HUMAIN !

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Légende amérindienne, rapportée pas Patrice Van Eersel dans son livre : « Le Cinquième Rêve »

Au début, le Grand Esprit dormait dans le rien.
Son sommeil durait depuis l’éternité.
Et puis soudain, nul ne sait pourquoi,
dans la nuit,
il fit un rêve.
En lui gonfla un immense désir…

Et il rêva la lumière.
Ce fut le premier rêve.
La toute première route.
Loooongtemps, la lumière chercha son accomplissement, son extase.
Quand finalement elle trouva,
elle vit que c’était la transparence.
Et la transparence régna.
Mais voilà qu’à son tour,
ayant exploré tous les jeux de couleurs qu’elle pouvait imaginer,
la transparence s’emplit du désir d’autre chose.
A son tour elle fit un rêve.
Elle qui était si légère,
elle rêva d’être lourde.

Alors apparut le caillou.
Et ce fut le deuxième rêve.
La deuxième route.
Loooongtemps, le caillou chercha son extase,
son accomplissement.
Quand finalement il trouva,
il vit que c’était le cristal.
Et le cristal régna.
Mais à son tour,
ayant exploré tous les jeux lumineux de ses aiguilles de verre,
le cristal s’emplit du désir d’autre chose,
qui le dépasserait.
A son tour, il se mit à rêver.
Lui qui était si solennel, si droit, si dur,
il rêva de tendresse, de souplesse et de fragilité.

Alors apparut la fleur.
Et ce fut le troisième rêve,
la troisième route.
Loooongtemps,
la fleur, ce sexe de parfum,
chercha son accomplissement, son extase.
Quand enfin elle trouva,
elle vit que c’était l’arbre.
Et l’arbre régna sur le monde.
Mais vous connaissez les arbres.
On ne trouve pas plus rêveurs qu’eux
(ne vous amusez pas à pénétrer dans une forêt qui fait un cauchemar).
L’arbre, à son tour, fit un rêve.
Lui qui était si ancré à la terre,
il rêva de la parcourir librement,
follement, de vagabonder au travers d’elle.

Alors apparut le ver de terre.
Et ce fut le quatrième rêve. La quatrième route.
Loooongtemps, le ver de terre chercha son accomplissement, son extase.
Dans sa quête, il prit tour à tour la forme du porc-épic, de l’aigle, du puma, du serpent à sonnette.
Longtemps, il tâtonna. Et puis un beau jour,
dans une immense éclaboussure…
Au beau milieu de l’océan… un être très étrange surgit,
en qui toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement,
et ils virent que c’était la baleine !
Longtemps cette montagne de musique régna sur le monde.
Et tout aurait peut-être dû en rester là, car c’était très beau. Seulement voilà…
Après avoir chanté pendant des lunes et des lunes, la baleine, à son tour,
ne put s’empêcher de s’emplir d’un désir fou.
Elle qui vivait fondue dans le monde, elle rêva de s’en détacher.

Alors, brusquement nous sommes apparus, nous les hommes.
Car nous sommes le cinquième rêve,
la cinquième route,
en marche vers le cinquième accomplissement,
la cinquième extase.

Et ici, je vous dis : Faites très attention ! Car, voyez-vous,
Dans la moindre couleur, toute la lumière est enfouie.
Dans tout caillou du bord du chemin, il y a un cristal qui dort.
Dans le plus petit brin d’herbe, sommeille un baobab.
Et dans tout ver de terre, se cache une baleine.