Ce matin, sur France Musique, j’entends un lied de Franz Schubert extrait de « Voyage d’hiver » .
Ô surprise, je reconnais l’air d’un chant présenté au jury du Certificat d’Etudes, en 1960, à Marseille, lors de mon épreuve « chant-récitation » …
Je n’en connaissais ni le nom de l’auteur des paroles, ni le nom du compositeur de la musique …
60 années plus tard, Internet me permet de découvrir les deux …
Bonheur !!!
Alors, je prends plaisir à m’enregistrer … j’honore le grand Tilleul de notre terrain, le photographie ce matin et l’expose en vis à vis du poème …et je partage ma Joie …
Cliquer sur le triangle blanc pour entendre le poème chanté par mavag
LE TILLEUL
Au seuil du vieux domaine
S’élève un grand tilleul,
Tout près de la fontaine
Où penche le glaïeul.
Jadis, sous son ombrage,
Des songes m’ont bercé ;
Au souffle de l’orage
Mon rêve s’est effacé ;
Bonheur trop tôt passé.
J’ai dû, sans que personne
Me suive d’un regard,
Partir un soir d’automne,
Dans l’ombre et le hasard.
Jouet du sort rebelle,
La nuit j’entends ces mots
C’est l’arbre qui m’appelle
« Ami, pour guérir tes maux,
Reviens sous mes rameaux. »
R DAILHAC